Contrôle et dynamique des structures
Animateurs : J. Averseng, J.-F. Dubé
Mise en œuvre de l'autocontrainte dans les systèmes de tenségrité et contrôle
Mise en œuvre et contrôle par méthode statique
Malgré leurs atouts, les projets réels impliquant des systèmes de tenségrité sont encore rares. Un des aspects critiques pour ces systèmes réside dans le besoin d'être en constant état d'autocontrainte, ce qui conditionne leur rigidité et leur stabilité. Sur ce constat, nous avons développé une méthodologie de réglage de l’état d’autocontrainte dans les systèmes de tenségrité (thèse de J. Averseng, 2004). Applicable lors de la mise en œuvre et au cours de la vie de la structure, pour un éventuel réajustement des niveaux d’autocontrainte. Son principe se résume en deux étapes : une identification de l'état actuel puis une correction vers un état cible conçu en fonction des critères de rigidité et de résistance des composants.
L’identification d’un état d’autocontrainte s’effectue à partir d'une série de mesures locales d'effort normal dans certains composants. Elle consiste en la recherche de l'état généré par la base d'autocontrainte le plus représentatif des mesures actuelles en calant une combinaison des facteurs de pondération. La solution retenue pour ce problème passe par l'intermédiaire du pseudo-inverse de Moore-Penrose.
La correction de l’état actuel vers l’état cible est effectuée en modifiant la longueur d'un certain nombre de composants dits « actifs », choisis parmi l'ensemble des éléments réglables en fonction de leur influence sur l’état des efforts internes. Le problème se considère globalement en prenant l’hypothèse qu’il s’agit d’une combinaison linéaire d'influences élémentaires que l’on définit comme la variation d'état faisant suite à une modification unitaire de longueur de fabrication. La solution fait suite au calage d'une variation d’état générée par une famille d’influences sur la variation d'état d’autocontrainte
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