lundi 17 octobre 2016

“Cloud Atlas”, un film mutant des Wachowski

   
Synopsis: 
Explication fantastique sur comment les actions d’un individu influent sur la vie d’autrui…

Une femme-clone, esclave génétiquement modifiée, est sur le point d’être jugée. Sa faute : avoir voulu dépasser sa condition d’opprimée, devenir un peu plus qu’un chiffre sur une chaîne de montage, un peu plus qu’un corps ouvrier sans affects.Au geôlier qui recueille ses dernières paroles, elle expliquera que sa révolution a failli, que l’ordre injuste du monde sera maintenu. 

pas moins de six histoires dans une prolifération de récits entrecroisés, entre le XIXe et le XXVe siècle.




Durée 2h 51min, Film Américain Réalisé en 2012 par Tom Tykwer
Avec: Tom Hanks, Halle Berry, Hugo Weaving, Jim Sturgess, Doona Bae, Jim Broadbent

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CLOUD ATLAS : LE CINEMA DU FUTUR | Bakchich

CLOUD ATLAS : LE CINEMA DU FUTUR | Bakchich:

 Enorme bide aux USA, Cloud Atlas arrive enfin six mois après sa sortie américaine. Ne croyant plus au film des Wachowski, la Warner l’a quelque peu sacrifié chez nous : peu de promo (en tout cas, pas de projo pour votre serviteur, merci Mr Warner), peu d’articles et surtout très peu de salles (une dizaine à Paris !).Si la critique US a laminé le film, la presse française est plus contrastée et oscille entre la bonne surprise new age et le « conglomérat de fragments de nanars » (Télérama, toujours aussi visionnaire). Bien sûr, chacun peut penser ce qu’il veut, mais tous les critiques, dans le conformisme hollywoodien ambiant, devraient reconnaître l’ambition démesurée des cinéastes : un film labyrinthique de près de trois heures, avec six espaces-temps, où chaque temporalité correspond à un genre cinématographique (comédie, SF, thriller 70’s…) et une narration qui alterne pas moins de six histoires dans une prolifération de récits entrecroisés, entre le XIXe et le XXVe siècle. Vous avez déjà vu cela, vous ? 


Au-delà du cinéma
Cinéastes libres, comme Terrence Malick, Leos Carax ou Gaspar Noé, les W ont signé à six mains cette expérience sensorielle où la somme des segments démultiplie les émotions et la profondeur. Quand je l’ai vu dans une salle bourrée à craquer du Forum des Halles, on sentait une attention hors du commun, une ferveur, avant des applaudissements à la fin et des spectateurs interdits, abasourdis, scotchés jusqu’au dernier crédit du très long générique final. J’en suis resté K.O. debout, persuadé que j’avais assisté à quelque chose au-delà du cinéma, une expérience de spectateur comme vous en vivez très peu dans votre vie. 
J’ai vu le futur du cinéma et cela commence par un W.

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